« Astérix, tome 39 : Astérix et le Griffon » de Ferri et Conrad

A peine rentré à la maison, on se glisse sous la couette, l’envie de sortir la lampe de poche pour lire les dernières aventures de nos amis gaulois comme quand on était gamin.
Le plaisir est toujours là : lire un Asterix c’est toujours un jeu plaisant. Ce 39e opus nous propose quelques jolies trouvailles mais il nous donne surtout envie de ressortir l’un des premiers albums.

Il y a des bonnes idées mais les auteurs ne semblent pas savoir quoi en faire. Et quand il s’agit d’inscrire la BD dans l’ère du temps en parlant de femmes guerrières, de fake news, sujets où ils y aurait pourtant plein de choses chouettes à faire, les auteurs semblent être confrontés à une mission impossible, incapable de donner corps à leurs idées, comme si, finalement, ils n’avaient rien à dire sur leur époque, si tout ça n’était que du placement de produit, pour faire moderne parce qu’on parle des amazones.

Au final, un tome d’Asterix peu inspiré et surtout peu inspirant. Et c’est vraiment dommage parce qu’il y avait beaucoup de choses pour se démarquer, sans doute trop.

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